Nait en 1868 de René Branchu et Marie-Joséphine Rouillon
Placée peu après la mort de son père, Léontine, vient
travailler à Mirebeau où elle rencontre Gabriel Lambert un
armurier célibataire. Pour autant ce
marchand de bicyclettes et fusils de chasse, fabricant de cartouches,
semble avoir été un brave homme. Ils se marient et Léontine tient
leur maison, mais aussi le
magasin qu'elle a géré assez efficacement pour qu'ils accèdent à
une certaine aisance.
Ils n'auront pas d'enfant,
mais recevront très bien leurs neveux et nièces ... avec
semble-t'il une préférence marquée pour Renée, la fille ainée de
René, le plus jeune frère de Léontine.
Sise à l'angle de la
Place Notre Dame et de la petite Rue Marceau, la "maison
Lambert" était suffisamment biscornue et de guingois pour
avoir une forte part de mystère. Au rez-de-chaussée se trouvait le
magasin et une arrière boutique sombre servant de dépôt de
marchandises, c'était le passage obligé pour accéder à la
cuisine. Ensuite venait le cellier et son énorme poutre soutenant
les pièces du premier étage. Dans un angle du cellier : l'escalier
de pierre menant aux deux niveaux de caves souterraines qui communiquaient avec les anciens couloirs souterrains de défense de
la ville. On montait à l'étage par un autre escalier menant aux
chambres dont certaines surmontaient la maison du pâtissier et
d'autres n'en étaient séparées que par des cloisons en torchis.
L'ensemble était biscornu car résultant de partages remontant à
l'Ancien Régime. Au deuxième étage, il y avait le grenier ... dont
il ne reste rien, ni même de la maison qui a été rasée pour
élargir la rue.
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